La biographie de MYRTILLE
(article rtl2)

Oui, c’est son vrai prénom.
Elle l’aime bien et elle a raison…
Venue au monde un certain 15 février 1980,
Myrtille vit jusqu’à l’âge de 17 ans dans une ville située
au cœur de la forêt de Fontainebleau.
Fascinée par les trésors de cette
nature qui l’entoure et passionnée de danse depuis toute petite,
Myrtille s’intéresse aussi au dessin et
à la peinture, encouragée par sa mère peintre et professeur
d’arts plastiques, et à la musique, grâce à son père
musicien et artisan.
Elevée dans un climat plutôt alternatif,
la jeune Myrtille prend très rapidement part aux interminables
« jam sessions » familiales au coin
du feu,
accompagnant son père, son frère
et sa sœur aînés,
mais aussi des musiciens brésiliens, amis
de la maison.
Toute la petite famille écoute de la musique
des années 70 (Simon and Garfunkel, Joan Baez, Otis Redding, etc),
de la chanson française (Brassens, Gainsbourg, Brel), de la musique
brésilienne (Caetano Veloso, Chico Buarque, etc), africaine (Youssou
n’Dour, Touré Kunda, etc) et caribéenne (roots reggae, biguine).
Avec le temps, la sensibilité musicale
de Myrtille s’affine.
A 12 ans, elle compose sans prétention
ses premières chansons au piano et à la guitare. Parmi ses
influences : Tracy Chapman, Erykah Badu et Sade.
Viendront ensuite les voyages, l’envie d’explorer
le monde - principalement celui des tropiques…

A quinze ans, Myrtille part trois mois aux Antilles,
vers une partie de ses racines...
À seize ans, son ami lui fait découvrir
le Brésil – pays de son enfance. Ce voyage marquera le début
d’une longue histoire avec la culture brésilienne. Elle en maîtrise
aujourd’hui la langue et prend plaisir à en interpréter les
standards.
A dix-huit ans, Myrtille décide de partir
en Guyane pour flirter de plus près avec la forêt amazonienne,
puis à dix-neuf, au Sénégal.
Autres rencontres, autres découvertes:
«Tu ne peux que tomber sur des musiciens,
là-bas ».
Elle repartira ensuite au Brésil l’année
suivante.
En parallèle, toujours la danse.
Après un bac arts plastique, Myrtille
en fait son unique activité.
« J'ai pratiqué différents
styles : du classique à l’afro-brésilien, du contemporain
au moderne,
entre réflexion et ressenti du corps.
Un mélange de chaud et de froid, en quelque
sorte ».

Tout en enseignant et en montant des créations
chorégraphiques, Myrtille suit des études universitaires
d’arts du spectacle.
En entrant dans sa vingtaine,
Myrtille reçoit deux cadeaux.
De son père, une guitare retrouvée
dans un grenier et réparée pour elle.
Et du ciel, un petit garçon à la
"face de miel"...
« J’apprécie d’être une jeune
maman, je n'ai pas encore perdu le contact avec ma propre enfance ».
Myrtille se met alors à composer de plus
en plus,
forgeant son identité musicale et développant
un style très personnel, impressionniste, à la sensualité
légère.
Ce sont les moments de vie, d’amour, des sensations
qui l'inspirent.
Sous sa plume, comme dans le vers de Baudelaire,
"Les parfums, les couleurs et les sons se répondent".
Ici, pas de jeux de mots gratuits, pas de complaisance
dans l'état d'âme.
Son écriture est ouverte sur le monde.
Elle enregistre des maquettes, poussée
par son fiancé, qui démarche les maisons de disques.
Plusieurs portes vont alors s’ouvrir:
« J'ai choisi AZ après avoir passé
deux heures avec Valéry Zeitoun. Il m'a convaincue que j'allais
pourvoir faire les choses comme je l'entendais. »

Très vite, c'est l'enregistrement de l'album
(septembre 2003), en deux mois, avec pour co-réalisateurs Olivier
Lude et Maxime Garoute.
Horaires de folie.
Parmi les musiciens, Myrtille bénéficie
des précieux services de l’anglais Lewis Taylor, Albin de la Simone
et M:
« Il venait tout juste de finir son album,
il était surbooké, mais il est venu parce que les réalisateurs
de mon disque sont deux de ses copains. Il a été très
simple, très humble, et en même temps, il a une façon
incroyable de venir poser les deux notes parfaites qui changent tout !
Pareil pour Albin de la Simone, il connaissait
mes réalisateurs. Ils forment un petit groupe très soudé».

Le résultat, c'est un disque étonnamment
frais,
léger au bon sens terme, qui respire le
printemps.
Il flotte un parfum aérien sur les chansons
de Myrtille,
un charme subtil, sans maquillage.
Les titres sont simples :
"La pluie", « L’ombre », "Murmures",
"Petit homme" (dédié à son
fils), "Les pages"...
Elle ne cherche surtout pas à vous épater,
à vous en mettre plein la vue.
Et puis, décidément, sous ses airs
réservés,
on la soupçonne d'aimer le monde entier,
jusqu'à la moindre petite feuille du plus
petit arbre.
Son album est de ceux qui repoussent les murs,
qui agrandissent l'espace.
À vous de le savourer.
Site RTL2
Documents :
http://www.rtl.fr/rtlmuzik/article.asp?dicid=250728
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